Les rapports entre les enfants et la lutte sont simples, soient ils adorent soit on ne leur a pas expliqué de quoi il s’agissait ! Sa pratique dans un cadre contrôlé, avec des catégories de poids, laisse à chacun sa chance ! Elle peut redonner confiance aux plus timorés d’entre eux et canaliser les plus téméraires, qui y rencontreront des adversaires à leur mesure…
L’initiation à la pratique de la lutte peut débuter dès le plus jeune âge. Nombreux sont les clubs ayant développés au sein de leur structure des créneaux « Baby Lutte » dédiés aux enfants : filles et garçons confondus, âgés de 4 à 6 ans.
La prise en charge de ce public est assurée par des éducateurs, entraîneurs et/ou animateurs de lutte diplômés. Ils dispensent une formation tout à fait adaptée aux spécificités des enfants en répondant ainsi à leurs besoins et attentes, tout en préservant leur intégrité physique et psychologique.
Le programme fédéral « Jeux de Lutte », pensé et élaboré pour les 4 – 6 ans s’appuie essentiellement sur le monde onirique de la petite enfance (référence aux contes, au monde animalier, aux luttes traditionnelles…). Il permet ainsi aux plus jeunes d’intégrer très tôt les fondamentaux de la discipline au travers de situations pédagogiques ludiques.
Par conséquent, la « Lutte Jeunes » est un style de lutte séduisant et sécurisant pour les enfants et leurs parents et qui reste facilement accessible aux débutants. Elle écarte les gestes pouvant présenter un danger. Elle est aisément arbitrable et compréhensible par le spectateur.
La lutte est un sport complet, qui sollicite tous les groupes musculaires du pratiquant. Elle permet un développement organique et foncier qui sollicite tous les systèmes cardio-vasculaires. La lutte contribue à la construction d’un nouvel équilibre dynamique par rapport au sol et à l’adversaire (équilibre de couple).
La nature de l’opposition entraîne un développement nécessaire de prise et traitement d’informations variées (kinesthésiques et visuelles) en vue de prendre des décisions dans un temps limité et bref.
Le rapport contradictoire peut entraîner des conduites agressives liées au contact physique de l’autre.Ainsi qu’à l’obligation de subir des situations contre sa volonté. L’enjeu est de passer de conduites agressives (recherche consciente de blessures, volonté de nuire à l’adversaire) à des conduites combatives (sans intention de faire mal) en se maîtrisant. Les situations conflictuelles créées et présentes dans les combats nécessitent la maîtrise des réactions affectives et émotionnelles.
Avec son adversaire :
Avec et dans un groupe :
S’approprier un patrimoine culturel (découvrir le passé, le monde au travers des luttes traditionnelles par exemple…)
La pratique d’un sport de combat contribue à la construction d’une certaine sérénité dans les relations à autrui, permettant d’être bien dans sa tête et dans son corps.
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